Vendredi 01 octobre
Je retrouve mon ami Thierry la veille, à l’aéroport de Biarritz, pour rejoindre Paris dans la soirée.
Nous passerons la nuit chez Christian, ami de Thierry, et compagnon d’aventure (Tente 39).
Et une quille de rouge à 2, nickel, il faut bien prendre des forces 😀
Le RDV est donné à l’aéroport CdG, tôt le vendredi, pour décoller pour Errachidia.
2 avions sont prévus, essentiellement remplis de participants. C’est facile pour repérer les files d’enregistrement et d’embarquement : il faut suivre les sacs jaunes WAA ou blancs Oxitis 😀
Il est conseillé de garder en cabine son sac et le maximum d’affaires de courses, afin d’éviter tout désagrément si perte de bagage à l’arrivée…
Après 3h de vol, nous arrivons à l’aéroport d’Errachidia, où nous sommes surpris par la chaleur matinale.
L’accueil est chaleur, et je rencontre ENFIN Patrick, le BOSS du Marathon des Sables 🙂
Après quelques chants traditionnels et de très bonnes pâtisseries marocaines, nous voilà partis pour 1h30 de bus jusqu’au bivouac.
Le moment tant attendu : la distribution du ROAD BOOK !! Et enfin découvrir la distance de l’étape 4, la longue, qui fait tant peur aux coureurs… L’organisation avait annoncé des surprises, chacun joue de son imagination : plus de 100km, …
Et enfin le verdict : road book dans les mains, je file à la page de la longue étape, et SURPRISE : la distance n’est pas dévoilée. C’est donc une étape mystère ! Nous aurons le détail de l’étape là veille, à l’arrivée de l’étape 3.
Comme des détectives en herbe, on essaie de rassembler des indices pour « deviner » la distance de cette étape.
1ère idée : en additionnant les 5 étapes, et en faisant la soustraction à 250km, on arriverait à 97.2km.
2ème idée, bien plus recherchée, avec la carte des pointages. On compte 6 CP sur cette étape. En moyenne, sur les autres étapes, il y a entre 10 et 12km entre chaque CP, donc au final entre 70 et 80km.
Arrivés au bivouac, chacun rejoint sa tente (déjà attribuée via le site internet du MDS).
Thierry, connaissant de nombreux aventuriers, a conçu la Tente 39 !
C’est le moment de faire connaissance, de manger notre poche repas, et de préparer ses affaires. L’après-midi sera bien longue, attendant l’heure du repas de l’organisation.
L’autosuffisance alimentaire ne commence que dimanche matin, donc les repas d’avant sont à la charge de l’organisation.
Samedi 02 octobre
Veille de course, c’est le jour du contrôle technique et médical, et le dépôt de sa valise que l’on ne retrouvera qu’à l’hôtel à la fin de l’aventure.
Il est temps de faire des choix sur la composition du sac : doudoune ou pas ? La nuit précédente nous a certifié les températures assez chaudes, donc pas de doudoune.
Trop de nourriture ? J’ai choisi d’en prendre assez et éviter d’en manquer… Le carburant sera essentiel.
Espadrilles de rechange ou pas ? Oui, j’assure, même si la paire pèse 700g 😦
Pour éviter une longue file d’attente, en fonction de notre numéro de dossard, des horaires sont établis. Il faut laisser sa valise, peser le sac, contrôle médical (ECG et certificat médical), récupérer la balise GPS, le dossard, les pastilles de sel, et faire la photo officielle.
La sentence est tombée : 10,4kg (sans l’eau). Les premières étapes seront rudes 😦
Il fait extrêmement chaud au soleil.
L’après-midi sera longue.
L’occasion de tester et de vérifier une légende : le M&M’s est le seul chocolat qui ne fond pas au soleil !!
Validé : il a été conçu au départ pour l’armée américaine pour leur fournir des denrées « plaisir » dans leurs expéditions chaudes.
Mon reportage de l’intérieur
12/10/2021 France 3